(*Locution latine: en français “Si tu veux la paix, prépare la guerre”)
Le simple citoyen aspire à la paix, mais pour autant doit-il se préparer à la guerre?
A en juger des méthodes et des manières dont nous ont habitué les partis HVM et MAPAR au cours de cette dernière décennie, la réponse est nette et affirmative.
Ce mois-ci, le MAPAR, de par son candidat éponyme peu scrupuleux, s’est illustré avec une pré-campagne électorale dotée de moyens faramineux, artistes, jets privés, hélicoptères, sous le regard ‘impuissant’ pour ne pas dire transigeant de la Commission Électorale Nationale Indépendante.
Quant au HVM, après une suspension des interventions fréquentes de forces armées sur la liberté de mouvement de Marc Ravalomanana, voilà que ce dernier se trouve à nouveau empêché de circuler librement au sein de la foire d’Ambatondrazaka, où sont exposés des produits TIKO. Réapparition du vieux réflexe de barbouze qu’on a failli oublier depuis le 21 avril. Mais les faucons sont tout toujours là, et prêts à s’abattre aussitôt que les adversaires leur font de l’ombre.
Alors oui, la guerre aura bien lieu et Ravalomanana semble avoir choisi ses armes. Si pour le HVM et le MAPAR, ce sera l’argent et le treillis, le TIM se battra avec la foi, le cœur et le sourire.
La partie la plus dure sera celle du très probable hold-up électoral. La CENI, le HCC, bon nombre de chefs de Fokontany, de districts, de régions, sont connus être à la botte du HVM. Le hold-up avait déjà commencé avec les manipulations du code électoral, émaillé de la corruption de députés. Cette entreprise a coûté cher au HVM, en particulier à Mahafaly. Malgré les événements récents, défections de Laisoa, de Rabary, recherche d’une virginité de Realy ou la démission calculée de Rakotovao, l’Hydre a encore plusieurs têtes, et tellement avide de pouvoir, poussera la machine HVM dans les extrêmes pour gagner les élections. Sans oublier l’option pacte MAPAR-HVM, car on sait que ces deux partis sont bonnet blanc et blanc bonnet.
Tout citoyen doit entrer en guerre face à ceux-là, les ennemis de la démocratie, qui n’hésiteront pas à lui spolier son vote.
Un saint labeur et une lutte âpre attendent Marc Ravalomana et ses partisans. Mais à cœur vaillant, rien d’impossible! Minoa fotsiny ihany!
Lanzelo
