Document PDF – Synthèse des irrégularités
L’élection présidentielle du deuxième tour du 19 décembre 2018 n’a pas tenu toutes ses promesses et elle est loin d’être crédible, transparente et démocratique. La corruption et les pratiques frauduleuses étaient légion. Une série de violences ont été enregistrées avant, pendant et après le scrutin.
Le K13, profitant de la sympathie du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, a bénéficié de “bons et loyaux services (préfets, chefs de districts, chefs d’arrondissement administratif, chefs de fokontany), des démembrements de la CENI (CER, CED) et des SRMV.
Il a également eu la possibilité de faire usage de la crainte révérencielle dans les esprits des membres des Collectivités Territoriales décentralisées, des membres de bureaux de vote. Ces données ont facilité la commission des fraudes massives dont le publc et la Communauté Internationale n’en soupçonnnet pas la consistance, et encore moins les Observateurs.
Par ailleurs, il a pu exercer un magistère d’influence à l’égard des responsables des Collectivités Territoriales décentralisées qui obtempèrent au nom de la crainte révérencielle.
- Usage des bulletins uniques pré-cochés et bourrage des urnes
- Usage abusif des cartes d’électeur non distribuées, retenues par les chefs fokontany à des fins illicites
- Manipulation de l’opinion
- Usage de la violence
