Droit de réponse – Diffamation et assassinat politique du candidat TIM du IVe arrondissement par le journal Freenews
Vérifier et contre vérifier les informations. Donner la parole à la personne ou l’entité mise en cause. Ce sont les règles d’or du métier de journaliste et qui en fait une profession sacrée, différente de ce que font les simples usagers des réseaux sociaux. D’ailleurs, madame le ministre de la Communication et de la culture (MCC), Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, fondatrice du journal Free news a toujours fait du professionnalisme dans l’exercice des fonctions du journaliste son leitmotiv bien avant qu’elle occupe ses fonctions actuelles et encore plus aujourd’hui où elle doit montrer et inspirer l’exemple en tant que ministre de tutelle de tous les journalistes.
Et pourtant, dans sa livraison d’hier dans un article intitulé « Quatrième arrondissement/ Le candidat TIM corrompt les employés de la CUA » situé à la page 2 et mentionné comme titre principal de sa page une, il est évident que le journal Free news n’a respecté aucune de ces règles. Aucun recoupement n’a été fait, ni auprès de l’intéressé ni auprès de son entourage et à aucun moment, monsieur Ramboasalama Emilien qui est la personne injustement accusé dans l’article n’a reçu une demande de réaction ou d’explication de la part d’un journaliste de Free news pour se défendre.
Si cette démarche a été respectée par le journaliste, et qui nous le soulignons a été possible étant donné que le candidat incriminé et son staff de campagne sont ouverts à tous les journalistes, il aurait pu savoir qu’une réunion avait effectivement eu lieu dans les locaux du IV arrondissement le mardi 15 mai à 16h30.
Mais :
– D’abord, l’objet de cette réunion a été en fait une passation de service entre Monsieur Randriamamonjy Lantoniaina, anciennement 2e adjoint au sein de cet arrondissement et qui vient d’être désigné comme 1er adjoint au 1er arrondissement et Monsieur Razafindrakoto Andry qui va désormais occuper le poste de 2e adjoint au sein de cet arrondissement.
– Il s’agit donc d’une cérémonie officielle et non d’une propagande électorale. A aucun moment, il n’a jamais été question de convaincre les personnes présentes à voter pour un candidat et encore moins de les promettre une quelconque contrepartie en échange de leurs votes comme cet article l’affirme clairement sans avancer aucune preuve.
– Et pour démontrer que l’information du journaliste ne se fonde sur aucun fait, le candidat Ramboasalama Emilien n’a pas été présent à la réunion. Au même moment, il tenait un meeting du côté de « Paraky » à Soanierana dans le cadre de sa campagne électorale. Il ne peut donc pas être à l’origine de la convocation de cette réunion et encore moins la présider comme le mentionne le journal.
– Etant donné qu’il s’agit d’une cérémonie officielle, tous les invités présents à cette réunion étaient des responsables au sein de la commune dont des conseillers municipaux, des délégués d’arrondissement, des chefs de service et des chefs de division. Au total, une dizaine de personnes ont été présentes. Il ne peut donc s’agir aucunement du personnel au sein de la mairie du quatrième arrondissement comme le mentionne l’article. Pour étayer cette explication, une photo de la cérémonie est jointe au présent droit de réponse.
– Le seul sujet touchant les élections, évoqué à cette réunion consiste à un rappel de l’instruction envers tous ceux qui veulent participer aux différentes campagnes de prendre un congé, quel que soit le candidat qu’il soutient, qu’il soit issu du parti politique TIM ou pas. Ce n’est, ni une promesse ni une faveur. Juste une obligation de respect de la neutralité de l’Administration.
Par rapport à tout cela, nous estimons donc qu’il s’agit purement et simplement d’une diffamation par voie de presse visant à discréditer le candidat auprès des électeurs et même à compromettre ses chances d’être élu député. Le préjudice est donc grave pour monsieur Ramboasalama Emilien. Et comme la diffamation est un acte passible de sanction selon les dispositions prévues par le code la communication médiatisée, nous nous réservons le droit de porter l’affaire devant les autorités judiciaires compétentes.
Par ailleurs, le code de la communication médiatisée nous confère également le droit d’avoir un droit de réponse qui doit être publié à la même page et ayant la même importance que l’article ayant fait l’objet du droit de réponse. Aussi, nous vous seront gré de faire le nécessaire.
La cellule de Communication
Candidat RAMBOASALAMA EMILIEN